Questions quant à l’isolation paille

Questions quant à l’isolation paille

Le montage des murs est bientôt terminé, la charpente va être posée d’ici peu et nous n’avons toujours pas réussi à caler les détails de mise en oeuvre de l’isolation en paille telle que prévue par l’architecte et le thermicien.

C’est assez frustrant d’arriver à ce stade là et de se rendre compte que le système d’isolation préconisé n’a pas vraiment été pensé dans tous ces détails :

  • Quels sont les détails de la structure (en bois je suppose) qui va venir maintenir les 25cm de paille?
  • Peut-on mettre la paille directement en contact avec le mur en pierre?
  • Si ce n’est pas le cas, faut-il laisser une lame d’air ou bien poser un freine-vapeur ou autre matériau?
  • Comment fait-on tenir l’enduit final de 4cm de terre sur la paille?
  • Doit-il y avoir un espace ou un freine-vapeur entre la paille et les 4cm d’enduit de terre?

Autant de questions auxquelles nous essayons désespérement de répondre avant de nous lancer dans la réalisation de cette isolation.

On nous parle de perspiration des mur, de risque de condensation, de point de rosée, autant de principes termes techniques qui ne font qu’ajouter à nos questionnements plutôt que d’aider e nous poser davantage de questions.

Si vous vous y connaissez dans l’isolation en paille et pouvez nous aider, faites-nous signe. Il serait vraiment domage, après avoir récolté et engrangé toute la paille nécessaire à cette isolation, de devoir opter pour un autre procédé.

Reprise des travaux

Ca y est, les maçons ont réouvert le chantier la semaine dernière et ont recommencé à bâtir avec la pierre au niveau des piliers de la grande baie de la façade sud ouest et du mur de la façade sud est, proche de la route.

On a mis une couche de pouzzolane (petite roche rouge d’origine volcanique, légère et poreuse) sur la terrasse pour protéger le béton lissé et permettre aux ouvriers de travailler plus aisément avec les pierres et autres équipements lourds sans risquer d’endommager la dalle.

Sous le givre

Joyeux Noël à tous (depuis les Peyriers, sous le givre)!

Il n’y a pas beaucoup de neige dans les champs et sur la route mais des températures basses et une nuit passée dans le brouillard ou dans les nuages suffisent à créer ce paysage hivernal absoluement magique.

Sous la neige

Voici quelques photos du chantier sous la neige. On peut voir qu’il a fait relativement froid car il a même neigé dans la vallée qui se trouve à environ 400 mètres plus bas en altitude que le hameau de Bigorre/Les Maziaux, là où la maison se construit.

Sous la neige

Chantier fermé pour l’hiver

Ca y est, les derniers travaux ce sont terminés il y a à peine deux semaines et le chantier est maintenant en arrêt jusqu’au printemps prochain.

Le temps s’est déteriroré rapidement dés le début du mois de novembre avec des journées de grand vent, du froid, de la pluie et parfois de la neige, rendant tout travail à l’extérieur et sur les échafaudages difficile voire dangereux.

Les maçons ont quand même réussi à terminer les murs des façades nord-ouest et nord, jusqu’au niveau du solivage du deuxième étage. Ils se sont ensuite tournés vers d’autres petits travaux de construction qui ne nécessitaient pas l’utilisation de la chaux.

Le parement en pierre de la citerne d’eau pluviale est terminé ainsi que le sous-bassement en pierre sur lequel va venir reposer l’ossature bois du garage. Le muret qui vient en prolongement du coin sud-est du garage et qui délimite la cour devant la porte d’entrée est également presque terminé. Ces trois derniers ouvrages en pierres auront été montés au ciment et non pas à la chaux. Nous avons fait ce choix car ces parties là de la construction ne sont pas vraiment en contact avec la maison et donc il n’était pas primordial de construire à la chaux.

La construction de la dernière façade, celle qui longe la route a bien été commencée mais les maçons ne sont pas allés plus haut qu’un mètre. Tout d’abord, il n’était plus possible de construire à la chaux vu les températures et le but était simplement de celler les poutres et solives du premier étage.

Les deux dernières semaines de novembre ont été passées à nettoyer le chantier et couvrir les têtes de mur pour éviter que trop d’eau s’infiltre entre les pierres et crée des fissures en gelant et protéger tous le solivage du premier étage.

L’hiver approche vite

En fin de semaine dernière, la première neige est tombée. C’était davantage de la neige fondue qu’autre chose mais elle signe bien l’approche de l’hiver. Les températures ont du mal a dépasser les 10°C dans la journée et dans la nuit, elles déscendent en dessous de zéro.

Bien qu’on soit passé, il y a trois semaines déjà, d’un ciment à 100{86faa949d09500cfb2fb8be01edc8582822a5980221f039bd4bbebd1d0646763} de chaux à un ciment à 90{86faa949d09500cfb2fb8be01edc8582822a5980221f039bd4bbebd1d0646763} de chaux et 10{86faa949d09500cfb2fb8be01edc8582822a5980221f039bd4bbebd1d0646763} de ciment prompt pour accélérer la prise, on ne pourra quand même pas continuer le montage des murs très longtemps s’il gèle régulièrement pendant la nuit.

Les maçons ont presque fini de monter le mur de la façade nord jusqu’au niveau du solivage des chambres. Ils n’iront pas plus haut cette année car sinon le charpentier devrait intervenir et avec l’incertitude du temps, nous ne voulons pas courrir le risque d’avoir la charpente à moitié posée lorsque l’hiver se décidera à s’installer véritablement.

Le linteau de la fenêtre de l’escalier vient d’être posé. On a un peu de mal à voir la fenêtre sur la photo ci-après car elle se trouve juste derrière l’échafaudage et les pallettes.

Mon père à commencé à fermer les ouvertures du rez-de-chaussée avec des plaques d’aglo pour essayer de protéger au maximum la construction pendant l’hiver.