Lorsque le doublage en brique arrive en haut des embrasures de portes et fenêtres, il faut penser à la pose de linteaux lesquels vont servir non seulement d’habillage pour le haut des ouvertures mais surtout de support pour les prochaines rangées de briques. Etant donné l’épaisseur et la largeur des embrasures, il était difficile de concevoir des linteaux faits d’un seul morceau de bois. Nous sommes donc partis sur un assemblage de planches posées à 90° par rapport aux ouvertures et visées sur un chevron qui est fixé par des pates en fer aux solivage et qui va faire office de linteau.
Certains dirons que ce n’était pas nécessaire mais nous ne souhaitions pas prendre le risque de voir les pourtours en bois des fenêtres et portes s’abimer à cause d’infiltrations d’eau de pluie.
Avant que la toiture ne soit complètement finie et que l’on installe les chenaux, nous avons observé des infiltrations au dessus de certaines ouvertures. L’eau semblait trouver un chemin d’entrée entre le mur en pierre, les linteaux extérieurs en fausse pierre et les linteaux intérieurs en béton. Bien que nous n’ayons pas observé ce phénomène récemment car il n’y a pas vraiment eu de grosses pluies cet été, nous sommes en zone montagneuse et les tempêtes de pluies et de neige ne sont pas rares. Nous avons donc préférré appliquer le principe de précaution et avons décider d’installer une sorte de gouttière en dessous chaque linteau, à l’intérieur de la maison. Ces gouttières sont le résultat d’une recherche ou devrais-je plutôt dire ‘cogitation’ familiale et nous somme content du rendu et surtout rassurés.
Au fur et à mesure que nous montons le doublage en brique, nous commençons à installer les conduits de la VMC double flux. Au départ, nous pensions installer les deux caissons de distributions (l’un pour extraire l’air vicié et l’autre pour insuffler l’air frais) dans le doublage d’un des murs de la cuisine. Malheureusement, comme il faut conservé un accés aux caissons pour le nettoyage, nous nous sommes rabattus sur une installation dans la cave, là où se trouvera la centrale de VMC et l’arrivée du puit canadien à eau glycolée.
Remplissage des briques de doublage avec un mélange de terre, sable et chaux. Cela permet de donner plus de masse au mur intérieur ce qui devrait permettre une meilleure régulation des températures à l’intérieur de la maison. En hiver, les murs intérieur devraient pouvoir mieux accumuler la chaleur pour pouvoir ensuite la restituer quand le chauffage sera en arrêt.