A peine deux semaines avant de débuter un congès de 3 mois pour aider mon père à mettre le dernier coup de pouce et essayer de terminer ce beau mais long projet, un nouvel imprévu nous arrive. Cette fois-ci la cause du retard est quelque peu différente des précédentes, ce n’est pas un problème matériel, technique ou financier mais simplement la vie qui nous a lancé dans une nouvelle aventure : celle d’être parents. Après presque 5 ans d’attente et 2 semaines de préparation, nous avons acceuilli mi-octobre, par le biais d’une adoption, un p’tit bout d’chou dans notre famille.
Les travaux ont donc été clôturés et le chantier mis en attente pour l’hiver. Le rez-de-chaussée est pratiquement terminé avec ‘seulement’ les enduits et la pose du carrelage restant à faire. Le premier plancher en bois de l’étage à été posé et quand nous recommencerons les travaux, au printemps 2013, nous continuerons avec la pose du doublage en brique et l’isolation en liège à l’étage et au grenier.
Si nous n’avons pas d’autres imprévus, nous projetons de venir pendant 3 mois tous en famille pendant l’été 2013 pour mettre les bouchées double et essayer de bien avancer et pourquoi pas, finir le chantier.
En attendant, Bonnes fêtes de fin d’année et Meilleurs Voeux pour l’année 2013>
Le doublage en brique et l’isolation en liège sont terminés ainsi que les cloisons intérieures juqu’au niveau du premier étage. L’électricité, les évacuations et arrivées d’eau ainsi que les chasses d’eau des WC suspendus sont également posés sur tout le rez-de-chaussée. Un nettoyage de fonds à été effectué et tous les matériaux et outils ont été déplacés dans l’une des caves: tout est prêt pour la pose de l’isolant en mousse polyuréthane.
Au départ, il était prévu d’utiliser des panneaux isolants en polyuréthane hors ceux-ci nécessitent d’être posés sur une surface planne c’est à dire sans aucun cables ou tuyaux apparents. Une chape de ragréage aurait été nécessaire mais n’avait pas été prévu sur les plans architectes donc il nous manquait de la hauteur. Tout cela nous a amené à choisir l’isolation par mousse polyuréthane projetée de façon à conserver l’épaisseur de 9cm d’isolant.
La mousse est projetée en plusieurs couches puis poncée pour être mise à niveau. Une fois durci, l’isolant a une résistance au poids de 20 tonnes au m2.
Quelques images de la construction des murs intérieurs au rez-de-chausée. Les murs font 20cm d’épaisseur et nous sommes partis sur un système d’armature en bois, plaques de Fermacell et laine de bois et chanvre.
L’idée est de créer un système masse-ressort-masse afin d’assurer une très bonne isolation phonique. Chaque côté du mur à ses propres montants en bois indépendents les uns des autres. Un côté du mur reçoit une plaque de Fermacell et l’autre deux de façon à créer une irrégularité au niveau de l’épaisseur des matériaux et ainsi réduire la transmission du son à travers la paroi. La laine de bois ou de chanvre permet d’absorber la partie des sons qui n’aurait pas rebondi sur la première paroi.
Nous espérons atteindre un niveau de résistance accoustique de R’w = 53-55db ce qui équivaut aux normes requises pour la construction de murs à l’intérieur d’un hopital.
La construction du mur capteur vient de débuter. Nous avons longtemps hésité quant au matériau à utiliser pour ce mur : brique de terre crue ou cuite, mortier de terre et sable, parpaing remplis de terres ou de sable, etc. Finalement, nous avons choisi la pierre car il y en a plein autour de la maison et que son pouvoir accumulateur est proche de celui des briques de terre cuite. Par ailleurs, en choisissant les mêmes pierres que celles utilisées pour la construction des murs extérieurs, on crée un rappel des matériaux principaux à l’intérieur de la maison. Le résultat n’est pas mal du tout…