Le beau temps n’est toujours pas au rendez-vous avec toujours pas mal de pluie et donc quelques retards dans l’avancement des travaux. On en profite donc pour vérifier si les drains installer au moment des fondations fonctionnent comme il faut et pour l’instant, c’est le cas.
Nous avons installé deux drains annulaires : l’un tout autour des fondations de la maison et l’autre, un peu plus bas, au pied des murs banchés de la cave N°2. Les deux drains ont l’air de bien fonctionner.
Le plafond de la cave N°2 est fait d’un hourdis: poutrelles en béton armé et parpaing creux qui s’emboitent sur les poutrelles. Une fois le hourdis posé, les maçons ont coulé la dalle du red-de-chaussée. Afin d’éviter les ponts thermiques entre les longrines ou fondations et la dalle de béton, nous avons posé des plaques de styrodur tout le long des longrines. On aurait peut-être pu utiliser des plaques de liège mais le coût aurait été supérieur et je n’ai pas réussi à obtenir suffisamment d’infos sur l’utilisation du liège à cet endroit là.
Poutrelles en béton armé qui vont être posées au dessus de la cave N°2 et qui vont constituer la structure porteuse pour la dalle en béton à cet endroit-là.
La dalle en béton terminée. On peut voir l’entrée de la cache qui, une fois la maison finie, va se trouver en-dessous l’escalier de l’étage.
Ca y est, les travaux ont enfin recommencé, avec presque un mois de retard. Il neigeait encore il y a à peine deux semaines et les températures descendaient en dessous de zéro pendant la nuit ce qui n’est pas bon pour le mortier de chaux qui est utilisé dans la construction des murs de pierres.
Préparation pour le premier mur en pierre: les maçons ont posé des banches (panneaux de bois) sur l’intérieur de la fondation. Les pierres vont être montées le long des banches qui seront retirées une fois que le mur aura séché.
C’est la pince que mon père à fabriquée et qui va servir à soulever et déplacer les grosses pierres. Elle est accrochée à la grue.
La première rangée de pierres dont certaines sont vraiment énormes. Ces pierres viennent de la ruine qui se trouvait sur le terrain.
Résultat final après la première journée de construction. On voit l’emplacement de la porte de la cave N°2.
La semaine dernière, mon père à fait abattre 3 gros arbres (des pins) qui se trouvaient sur une parcelle de terrain qui lui appartient à environ 15 minutes de l’autre côté de la colline au nord-est du chantier. Les arbres avaient entre 100 et 120 ans. Ils n’étaient pas très hauts mais la partie la plus large du tronc est bien droite et devrait donner de très belles planches de bois. Les anneaux de croissance sur les troncs sont assez serrés ce qui veut dire qu’ils ont poussé plutôt lentement. N’oublions pas qu’on est à 1150 mètres d’altitude et que les hivers sont assez froids et longs.
Cette semaine, il va amener les troncs à une scierie qui se trouve à une demie heure du village pour les faire écorcer et les scier en planches assez épaisses. Les planches seront entreposées dans un endroit sec et ventilé en attente d’être travaillées pour la construction. Nous pensons utiliser ce bois pour faire tous les pourtours des fenêtres et portes à l’intérieur de la maison.
C’est vraiment super de pouvoir utiliser du bois pour la construction qui vient d’aussi près ; difficile de faire plus local que ça.
Nous venons de passer les 2 dernières semaines à finir de préparer le terrain et à couler les fondations. Les deux premiers jours ont été consacrés à finir de nettoyer et niveler le terrain. Nous avons fini de trier les pierres récupérées sur l’ancienne ruine et les avons déplacées sur le côté de l’aire d’implantation de la maison. Nous avons ensuite marqué au sol l’emplacement exact des fondations, avec l’aide du maçon, avant de laisser la place à mon frère, conducteur de la pelle mécanique, pour creuser toutes les tranchées. Sans grande surprise, nous avons très vite trouvé le rocher ce qui nous a forcé à emprunter un marteau piqueur pour pouvoir continuer notre travail. Par chance, une connaissance de mon père n’habitant pas trop loin et ayant également une pelle mécanique à très généreusement accepté de nous prêté un embout marteau piqueur que nous avons pu adapté à notre pelle.
Une fois les tranchées creusées et bien nettoyées, le maçon est venu pour couler les fondations. Afin d’éviter d’utiliser trop de béton, nous avons utilisé des pierres récupérées sur l’une des coulées de lave proche du chantier. Nous avons fait plusieurs voyages avec le tracteur et la remorque de mon père et avons placé les pierres en fonds de tranchée et sur les bords, prêt à les lancées dans les tranchées en même temps que le béton serait versé.
Dés que la toupie commençait à déverser le béton, nous lancions les pierres dans les tranchées aussi vite qu’on pouvait afin d’utiliser un maximum de pierres et limiter la quantité de béton. N’oublions pas que les murs en pierre de la maison vont faire 50cm de large avec même une section à 70cm sur la partie basse de la maison. Les tranchées des fondations sont donc de 70 à 90cm de large et 50 à 100cm de profondeur (50cm sur la partie rocheuse et 100cm sur la partie terre) sur un périmètre de plus de 60m. Cela représente un volume approximatif de béton et de pierre de 36m3 soit environ 80 tonnes (1m3 de béton = 2,2t)
A la fin de notre séjour, toutes les fondations (partie haute et basse de la maison) y compris les socles pour les piliers principaux au centres de la structure étaient coulées.
Nos premières impressions quant au volume de la maison étaient que celle-ci nous apparaissait comme étant plutôt grande.
Maintenant, nous attendons avec impatience que la première pierre soit posée ce qui malheureusement ne se fera pas avant le printemps prochain.
Merci de visiter ce blog dédier à notre projet de construction et à l’avancement des travaux.