Une page vient d’être tournée en cette fin de mois d’octobre : nous venons de dire aurevoir à la dernière des aïeules du hameau où nous construisons.
Elle était née ici, avait appris à lire et à écrire à l’école du village, s’était mariée à l’un des meilleurs et derniers chaumiers de la région et avait élevé sa famille et vécu toute sa vie dans une des petites chaumières du village, à quelques pas de là où nous avons grandi. C’était celle à qui les jeunes parents du village confiaient leurs enfants pour les garder pendants quelques heures, le temps de faire un aller-retour à la ville ou de finir certains travaux dans les champs… C’est également chez elle que, lorsque nous étions en âge de pouvoir gambader et nous échapper, nous nous rendions pour bavarder, se faire offrir un sirop de grenadine, un bonbon ou une pastille à la menthe et regarder un peu la télé…
Aurevoir Angélina, ton sourire, ta bonne humeur et ton accueil ne s’oublieront pas.