Solivage RDC et 1er Etage

Les poteaux et les poutres du plancher entre le RDC et le 1er étage sont toutes posées et les maçons ont déjà bien avancé sur le montage des murs au niveau du 1er étage.

On peut distinguer sur les photos les différences de niveau de plancher entre l’entrée, la chambre du RDC et la mezzanine. On commence également à se faire une idée des volumes des pièces et de l’espace au RDC bien qu’il faille encore penser qu’il manque toujours les 25cm d’isolation paille et les 4cm d’enduit terre.

La construction des murs au niveau des chambres au-dessus du coin repas est presque fini et les maçons vont maintenant se pencher sur le montage de la façade nord. Nous avons décidé de ne pas poser le solivage des chambres et les fermes de la toiture avant cet hiver. Il reste encore pas mal de travail au niveau du montage de la pierre et d’ici que tous les murs soient prêts pour la pose du 2ème solivage, on sera presque en décembre. Nous ne voulons pas prendre le risque d’avoir une toiture à moitié posée quand la première tempête de neige va pointer son nez.

Nous sommes un peu déçu de savoir que la maison ne sera pas couverte et fermée avant l’hiver car ça va nous retarder dans notre calendrier des travaux. En même temps, mieux vaut être patient et prendre le temps de faire les choses comme il faut plutôt que de se précipiter et risquer de bacler un travail qui pour l’instant ne se déroule pas trop mal.

La Cave est Couverte

Aujourd’hui il a fait un temps superbe ce qui a permi aux maçons, Michel et Barthé, de terminer la dale de béton qui va couvrir la citerne de récupération des eaux de pluie et la cave N°1. C’est sur cette même dale et juste au-dessus de la citerne que le garage va venir s’implanter. On peut voir sur les photos des morceaux de ferraille qui dépassent de la dale et sur lesquels va venir s’ancrer les murs de sous-bassement du garage. Bien que le garage soit en bois, il est prévu de construire un petit muret en pierres d’environ 60cm de haut sur lequel les poteaux de la structure bois vont venir se fixer.

Les maçons ont également commencé à installer les échaffaudages autour des murs du coin repas car c’est là qu’ils vont reprendre le montage de la pierre. Mon père et moi avons recouvert le solivage d’un plastique assez épais pour le protéger et nous avons cloué des planches de volige sur le pourtour du solivage et près des murs pour permettre aux maçons d’aller et venir en toute sécurité.

La dale était déjà coulée et mise de niveau quand on s’est rendu compte qu’on avait oublié de prévoir une réserve pour l’arrivée des eaux de pluie. Heureusement, le béton était encore frais et nous avons donc pu implanter, juste à côté de la trape d’accès à la citerne, un morceau de tuyau qui servira de réserve. C’est par ce trou que les eaux de pluie récupérée par tous les chenaux va arriver dans la citerne.

Les photos montrant les façades Nord et Nord Ouest ont été prises depuis l’un des gros arbres qui se trouvent en contrebas du terrain. Je n’avais pas grimpé aux arbres depuis un bout de temps mais c’est vite revenu…

Début du 1er étage

Les maçons ont continuer leur travail de préparation pour la dalle de béton. Ils avaient besoin que nous les aidions pour nettoyer les abords de la route là où la dalle va venir s’arrêter et reposer sur le mur de la ruine. Comme l’ancien mur est assez fragile et menaçait, par endroits, de s’ébouler, il a fallu avancer avec précaution. Les maçons ont renforcé la tête du vieux mur en enlevant les pierres qui bougeaient et en les replaçant comme il faut avec du mortier de chaux.

Tout le monde est content que nous ayons demandé au maçons d’arrêter momentanément le montage des murs et de se tourner vers la construction de la cuve à eau et de la cave N°1. L’espace vide qui se trouvait entre l’ancien mur de la ruine lequel était à moitié recouvert par la route et le nouveau mur de la maison, sera ainsi mis au propre et couvert avant l’hiver. Les maçons seront beaucoup mieux pour continuer de monter le mur de la façade est car ils pourront s’installer sur la dalle en béton quant à nous, nous aurons le soucis de la sécurité par rapport à cet espace en moins.

Aujourd’hui, le temps était très mitigé avec des averses soudaines suivies de beaux rayons de soleil. Les maçons et les charpentiers ont quand même pu avancer dans leur travail et d’ici la fin de la semaine, le solivage au-dessus du coin repas devrait être fini. Ils devraient revenir en milieu de semaine prochaine pour continuer à poser le solivage au-dessus de la chambre du RDC, la salle de bain et l’entrée.

Mon père ou mon frère vont m’aider à passer les bois du solivage au sel de bore et à l’huile dure en tant que traitement préventif contre les insectes dits xylophages (qui se nourrissent du bois) tels que thermites et capricornes.

De Retour en France

Je suis arrivé à Bigorre hier matin et nous avons passé la journée à rentrer des bottes de paille. La météo avait prévu de la pluie en fin de journée et elle ne s’est pas trompée ; nous avions à peine fini de garer et couvrir les deux remorques de bottes de paille que le vent à commencé à se lever et les premières gouttes de pluie à tomber.

Nous avons mis de côté environ 450 bottes de paille de seigle dont nous allons nous servir pour isoler tous les murs de la maison. Il est prévu que l’isolation paille soit de 25cm d’épaisseur à l’intérieur de tous les murs en pierre. La paille vient des champs de seigle que mon père à plantés et récoltés cette année et dont le grain va être moulu et utilisé pour la panification.

Pendant que nous ramassions les bottes de paille, les maçons ont coulé la longue poutre en béton armé qui est parallèle à la route et qui va de la cuve à eau jusqu’à la porte extérieure de la cave N°1. Cette poutre va permettre de soutenir la dale en béton et d’éviter que celle-ci repose sur le vieux mur de l’ancienne ruine qui n’est pas très solide. Ils ont également commencé à poser le coffrage pour la dalle.

La dalle de béton devrait être coulée en début de semaine prochaine.

Les charpentiers quant à eux devraient commencer à intervenir la semaine prochaine pour poser le solivage du RDC.

RDC – Presque Fini

Les murs du rez-de-chaussée sont presque tous du même niveau et prêts à recevoir les poutres et solivage du premier étage. C’est maintenant début août en France et cela veut dire que nos maçons, comme la majorité des autres professions en France, vont partir en congès annuel pendant les trois prochaines semaines.

Les travaux doivent reprendre aux alentours du 23 août et peu de temps après la reprise, le charpentier devrait intervenir pour commencer la pose du solivage du premier étage.

Ci-dessous, une vue des murs sud-ouest et sud-est du coin repas. On peut voir la porte du coin repas qui ouvre sur la cour à l’avant de la maison.

Le montage du grand mur de la façade sud-ouest prend davantage de temps à cause des trois grandes baies vitrées et des pilliers qui se trouvent entre celles-ci. De par la taille et le caractère atypique de ces ouvertures, il a été décidé de ne pas utiliser de pierres de taille pour les encadrements ce qui demande davantage de patience et savoir-faire.

Voici une photos de l’équipe des maçons. Ils ont vraiment fait du bon travail jusqu’à maintenant dans le montage de la pierre, à tel point que certains s’y trompent à savoir si les murs de la maison sont neufs où bien restorés.

Rez-de-Chaussée

Malgré un temps toujours très capricieux, la construction continue avec le montage des murs du rez-de-chaussée. Les maçons ont décidé de commencer par les murs les plus loin de la grue de façon à ne pas se bloquer la vue à mesure qu’ils progressent dans la construction. Ils finiront par le mur de la façade sud-ouest qui est celui avec les grandes baies vitrées.

La pince que mon père à réalisée pour déplacer les pierres (voir photos de l’article intitulé “Cave N°2”) facilite vraiment les choses et permet aux maçons d’utiliser certaines des grosses pierres récupérées dans l’ancienne ruine. Vous verrez dans les photos ci-après la taille de certaines pierres qui viennent d’être posées sur les murs. Sans l’aide de la grue et de la pince, poser de telles pierres aurait nécessité l’aide d’échafaudages, de poulis et de l’effort de plus de deux ou trois personnes.